Il était tard et bien que la semaine venait de commencer, Freya avait laissé sa fille et Peter, deux adolescents de seize ans, seuls à la maison pour se rentre à un rendez-vous avec des collègues. Sandrine savait que sa mère avait besoin de sortir pour décompresser après le boulot et à vrai dire, ça l’arrangeait pas mal en fait. Au moins, ainsi, elle avait la maison pour elle toute seule, et surtout elle serait seule avec Peter. Ses devoirs étaient tous faits à l’école et elle n’avait aucune interro pour l’instant, ce qui lui laissait du temps libre. Cela faisait environs deux semaines que Peter avait débarqué à Booksdale. La jeune fille était aux anges ! Enfin, si l’on ne prenait pas en compte l’Ombre de Peter qui trainait assez régulièrement autour de la maison. Mais il y avait aussi un truc qui intriguait la belle brune : elle avait commencé à ressentir une aura magique chez sa mère et elle se demandait si celle-ci ne lui aurait pas caché certains détails de son passé avant la naissance de Sandrine. Depuis trois jours, elle faisait assez souvent des allusions des histoires du monde des Contes. La veille, elle avait parlé de l’épisode douze de OUAT, la série ayant repris ce dimanche. Quand elle avait dit Killian Jones, elle avait eu le temps de voir sa mère faire une drôle de tête. Est-ce que sa mère viendrait-elle du monde des Contes ? Elle aurait peut-être connu Crochet mais ce qui ennuyait le plus la jeune fille, c’était le fait qu’il s’appelait comme son père ! Ou alors ,c’était en fait son père !

Le son de son pc se faisant entendre dans toute sa chambre où elle écrivait un peu quelques lignes d’un nouveau chapitre. Elle adorait écrire et raconter des histoires depuis qu'elle était enfant. Tout à coup, elle sentait une aura sombre du côté de la fenêtre. Elle savait que c’était l’Ombre et sans même lui jeter un coup d’œil, elle tendit sa main vers la fenêtre et fit se fermer les rideaux. L’adolescente commençait à contrôler un peu plus ses pouvoirs et c’était en partie grâce à Peter. Elle arrivait même à se maitriser au lycée pour éviter de mettre le feu comme au centre commercial mais ce qui était encore plus génial depuis l’arrivée du garçon perdu, c’était le fait que Mike ne l’embêtait plus ! C’était déjà un goût du paradis – un paradis du nom de Neverland – et elle essayait même d’avoir un peu plus d’assurance. Après tout, Peter avait été son premier modèle quand elle était petite, après sa mère bien entendu !

Ecoutant toujours sa musique, elle s’était mise à chanter. Sa mère avait toujours qu’elle avait une belle voix, comme une princesse. Sandrine aimait également chanter mais elle ne pensait pas en faire son métier. Sans savoir pourquoi, elle était exitée à l’idée d’aller à la fête qu’organisait Millie, une fille de sa classe mais hélas, une amie de Stacy. Enfin, plutôt une de ses pantins ! Elle aurait du avoir lieu vendredi passé mais Millie l’avait déplacé à la semaine suivante car ses parents n’étaient pas là de tout le week-end prochain. C’était bien plus agréable d’aller aux fêtes des autres que d’en faire une car si ça dérapait, Sandrine était certaine de ne pas devoir dire à sa mère pourquoi les flics avaient débarqué à l a maison alors qu’une fête avait lieu ! Elle préférait laisser ça aux autres. Enfin, si elle y allait mais c’était en fait la première fête de lycéens à laquelle elle allait y participer et heureusement, Freya avait dit oui. Remarque, Jack avait été un bon négociateur !

Tout à coup, on frappa à la porte. Sandrine cessa donc de chanter pour inviter la personne à entrer. De toute façon, il n’y avait que Peter et elle. Il ferma la porte derrière lui, lui fit un compliment sur sa voix avant de demander s’il ne la dérangeait pas. Il ne la dérangeait jamais pour elle. Seule l’Ombre la dérangeait mais ça, c’était une autre histoire ! Si Jack pouvait la transformer en statue de glace, ça l’arrangerait bien ! Peter voulait savoir si elle avait eu l’autorisation de sa mère au sujet de la fête. La jeune fille avait bien remarqué qu’il lui semblait très excité à l’idée d’aller à une fête avec elle, même si Jack y était de la compagnie aussi.

- Oui oui ! Elle est d’accord et heureusement que Jack était avec moi ! Il a pu jouer les négociateurs avec elle ! D’ailleurs, je ne savais pas que vous vous connaissiez tous les deux !

Elle avait plutôt agréablement surprise d’apprendre que Jack et Peter étaient amis de longues dates. Connaissant un peu son voisin depuis un peu plus de deux mois, il avait du apporter un peu plus de joie et de bonheur à Peter, à l’époque Malcom. Sa vie n’était guère facile il y a trois cents ans. Par contre, elle avait dû le mettre au courant pour la suite du passé de Peter que l’esprit d’hiver ne connaissait pas. Il ne l’avait pas mal pris du tout, s’étant dit que l’éternel garçon avait été aussi choqué que lui mais en même temps, agréablement surpris de leurs retrouvailles et que les bonnes vieilles habitudes qu’ils avaient prises ensemble étaient tout naturellement revenues comme s’ils ne s’étaient pas revenus depuis seulement quelques années. Comme Peter était là, Sandrine en profita pour discuter un peu de ce qu’elle avait eu comme impression concernant sa mère, que celle-ci devait lui cacher des trucs.

- Dis, c’est une impression ou ma mère a elle aussi une aura magique ? Tu l’as ressentie ?

Si elle l’avait perçue, il était évident que lui aussi. Depuis quelques jours, elle n’arrêtait pas de se poser des questions. Elle rangea son cahier de brouillon sur sa table de nuit avant de plonger son regard dans celui du jeune homme. Elle ne pouvait pas s’empêcher de penser à quel point il était beau. Il avait vraiment du charmer toutes les filles à son époque. Mais elle, elle l’était déjà avant même leur rencontre !

Peter : « Et bien si... depuis très très longtemps même. A tel point que je ne m'attendais pas à le revoir un jour et encore moins dans ce monde. Il fut un de mes plus proches amis... Tu as bien de la chance de l'avoir comme voisin... »

Sandrine lui sourit. Oui, elle s’en était rendue compte qu’elle avait cette chance. C’était bien le seul du lycée qui lui parlait sans se tenter de se moquer d’elle. Au contraire, il essayait parfois de l’aider à avoir confiance en elle et être moins réservée. Tout comme la petite sœur de ce dernier d’ailleurs. Il lui confirma ce qu’elle pensait concernant sa mère. Freya avait bel et bien une aura magique, ce qui signifiait qu’elle cachait encore pleins de choses à la jeune fille. Pourquoi ? Elle n’en savait rien mais elle allait finir par le savoir et elle se demanda si ce n’était pas lié à son père. Ce père qu’elle n’a jamais connu, à qui elle avait tenté de mettre un visage, une voix, une personnalité … en vain ! Elle fut sortie de ses pensées par Peter qui venait de s’installer à côté d’elle sur son lit. Elle lui s’écarta un peu pour lui faire de la place. Et ce que Peter lui dit par après ne lui annonçait rien de bon !

Peter : « Il se peut que ta mère ne vienne pas non plus de ce monde. Elle ne t'en as jamais parlé ? »
- Non ! Jamais ! Maintenant, je comprends mieux certaines choses comme le fait qu’elle n’avait que moi comme famille ici !

Sa mère, un personne de conte ? Oui mais lequel ? A part Freya dans la série « Merlin » mais ça ne pouvait pas être lié au grand Merlin. Il n’était pas connu pour avoir eu un enfant, ni s’être marié bien qu’il avait eu une liaison avec la Dame du Lac. Du moins, c’était ce que l’adolescente pensait. Si elle savait qu’elle n’était pas loin de la vérité pour le conte. Enfin, pour l’un des trois contes dont elle en faisait partie par ses liens de famille !

Peter : « Tu ne m'as jamais parlé de ton père... »

Oui, c’est vrai qu’elle ne parlait jamais de son père. A quoi bon parler de quelqu’un qu’elle ne connaissait pas et qui ne devait certainement pas être au courant de son existence. Mais elle allait tout de même répondre à la question du garçon perdu.

- Tout simplement parce que je ne le connais pas ! J’ai que ma mère comme famille ! Tout ce qu’elle m’a dit sur lui, c’était qu’il lui avait brisé le cœur ! Mais j’ai peut-être une petite idée de qui il serait et je pense que ça va te faire un choc ! Je sais que mon père s’appelle Killian et au cas où t’aurais pas remarqué l’autre soir quand j’ai parlé du nouvel épisode de OUAT, elle a fait une drôle de tête quand j’ai dit « Killian Jones » !

Cela pouvait être surprenant mais elle avait des doutes sur l’identité de son père et avec ce que Peter venait de lui dire, si sa mère venait du monde des Contes, son père ne pouvait qu’en être un aussi ! Ainsi que le reste de sa famille !

- Va falloir la cuisiner pour en savoir plus ! T’imagines si elle me dit que mon père s’appelle Killian Jones ! ça voudrait dire que je fais partie de ton Conte ! ça serait trop génial ! Enfin, génial dans le sens où on viendrait du même conte je veux !

Elle eut ensuite une vision : une photo de famille avec sa mère d’un côté, son père de l’autre et Emma ainsi que Henry dessus ! Si Emma existait dans ce monde-ci, ça ferait d’elle la future belle-mère de l’adolescente et d’Henry le petit frère qu’elle avait toujours rêvé d’avoir ! Oh purée que leur arbre généalogique sera encore plus compliqué !

Peter fit tout de même une drôle de tête en entendant l’hypothèse un peu folle de la jeune fille : Crochet qui serait possiblement son père ! Mais l’éternel adolescent lui suggéra de ne pas trop s’emballer car il trouvait ceci un peu dingue, en plus de n’avoir jamais connu d’enfants pour Hook ! D’ailleurs, il ne voyait pas comment il pouvait en avoir. Mais Peter l’avait connu bien des années après que Killian soit entré dans la marine pour rejoindre son frère Liam. Donc, il ne pouvait pas savoir que Killian et Freya s’étaient fréquentés à ce moment-là, même ça s’était passé il y a un peu plus de trois siècles mais avec la magie, tout pouvait arriver !

Peter : « Mais... si jamais c'est le cas, je risquerai de ne plus être vraiment en accord avec ta famille. »

C’est vrai, Sandrine n’avait pas pensé à ça dans son délire et la joie de faire peut-être partie du Conte de Peter. Là, c’était à elle que ça ne faisait pas du tout les affaires. Si Hook apprenait qu’elle était sa fille, il était certain qu’il ferait tout pour l’éloigner de Peter et ça, elle ne voulait absolument pas. Ça permettrait en plus le champ libre à l’Ombre de manipuler à nouveau à son aise le garçon et la jeune fille s’était promise de le libérer de l’influence de cette maudite Ombre.

- Mince, c’est vrai ! J’y avais pas pensé !

Elle se laissa tomber en arrière sur son lit, le regard sur son plafond. Peter lui demanda alors si elle allait en parler un jour de tout ça à sa mère. Elle n’en avait aucune idée pour l’instant. Le mieux était d’attendre encore un peu et de questionner Freya sur le sujet pour tenter de la faire craquer, ce qui n’était pas chose facile en fait. La jeune sorcière reporta son attention sur le garçon perdu. Qu’est-ce qu’ils allaient bien pouvoir faire pour profiter de l’absence de Freya ? Sandrine avait bien une petite idée mais il n’était pas que le jeune homme voulait retenter l’expérience, bien que ce n’était pas désagréable de sentir les lèvres d’un garçon aussi mignon que lui sur les siennes. Elle poussa un soupir.

- Tu veux faire quoi ce soir ? Pour ce qui est de ma mère, je vais attendre encore un peu, histoire de la cuisiner encore un moment avant de lui faire cracher le morceau !

Sandrine s’était donc allongée sur son lit, les yeux fixant le plafond de sa chambre. Comment allait-elle faire pour faire cracher le morceau à sa mère ? Rien ne lui vint à l’esprit mais la jeune fille était pleine de ressources et pouvait se montrer très insistante si elle le voulait et quand elle se montrait insistante, ça agaçait sa mère qui finissait toujours par lui dire ce qu’elle voulait pour avoir la paix ! Perdue dans ses pensées, elle ne vit pas Peter se mordre la lèvre inférieure un instant. Malgré tout, l’Ombre gardait une certaine influence sur le jeune homme, ce qui n’arrangeait pas la jeune sorcière. Elle n’avait toujours pas trouvé un moyen pour le sortir de ce pétrin, ni d’alliés dans tout ça. Winny l’Ourson ? Non, il était plus solitaire qu’autre chose ! A moins que … Et si Merlin s’était retrouvé lui aussi dans cette ville, ça serait parfait ! Il avait pas mal de connaissance en magie ! Oh, pourquoi n’y avait-elle pas pensé à lui plus tôt ? En même temps, elle n’avait encore croisé aucun vieux de l’autre monde à part sans doute Geppeto !

Peter s’allongea à son tour à côté d’elle, ce qui l’a sortie de ses pensées. L’adolescente tourna alors la tête vers lui et croisa son regard avant le poser sur ses lèvres. La tentation était vraiment trop tentante et puis, la première fois, c’était lui qui avait fait le premier pas. Elle pourrait peut-être changer un peu.

Peter : « Si nous étions à Neverland, je t'aurai certainement emmené faire un petit tour sur ma colline favorite, qui offre la plus belle vue sur l'océan. Ou faire une petite promenade nocturne dans la jungle, à la recherche de lucioles... »

Oui, c’est vrai qu’ils auraient eu pas mal de chose à faire en une seule nuit là-bas mais ici, à Booskdale, c’était un peu mort. Et puis, Sandrine n’était pas le genre de fille à sortir pour faire la fête, même si vendredi soir sera une première pour elle, au moins, là, elle ne serait pas toute seule puisque Jack et Peter l’accompagneraient. Au moindre problème, elle savait qu’elle pouvait compter sur les deux garçons.

Peter : « Étant donné que nous n'y sommes pas... A toi de me dire ce qu'il y a de "sympathique" à faire dans ce monde ? »
- Oulà ! Ça risque d’être un peu difficile vu que je ne suis pas trop du genre à sortir ! Quoique … je sors pas pour faire la fête mais j’ai mon petit endroit pour m’entraîner à la magie !

Elle loucha à nouveau sur ses lèvres avant de lever la tête et prendre le risque de l’embrasser. Pour une fois, là, c’était elle qui faisait le premier pas et elle en avait vraiment envie depuis l’autre soir. Elle n’arrêtait pas d’y penser depuis. Même ses rêves étaient moins cauchemardesques. Le dernier rêve en date, c’était elle et Peter, regardant un magnifique couché de soleil, l’un contre l’autre. Le contact des lèvres du jeune homme fit à nouveau battre le cœur de Sandrine mais elle réussit à contrôler un peu. Cela dura un court instant mais comme la dernière fois, c’était merveilleux.

- Désolée mais c’était trop tentant !

C’était leur second baiser depuis que Peter avait débarqué et il n’y a pas à dire, Sandrine prenait littéralement goût. Sentir ses lèvres sur les siennes, le souffle coupé, le cœur battant la chamade. Si elle ne s’était pas écartée, elle aurait bien continué jusqu’à sans doute se mettre au-dessus lui. Oui, elle en aurait été capable ! Elle le désirait et encore plus qu’avant. Pour une fois, c’était donc elle qui avait pris les devants en l’embrassant et elle s’était ensuite retirée en s’excusant, prétextant que la tentation était trop grande.

Peter : « Si tu ne l'aurais pas fait, ça aurait été moi... »

Cela eut pour effet de faire sourire la jeune fille. Au moins, elle était certaine qu’il ressentait en quelque sorte la même chose qu’elle : un désir pour l’autre ! Si l’Ombre les voyait, c’était sur qu’elle n’apprécierait pas de voir Peter flirtait avec une demoiselle plutôt de chercher après le vrai croyant, bien que Sandrine ignorait encore qu’il s’agissait en fait d’elle le véritable croyant mais en même temps, si elle savait tout le bien qu’elle procurait au garçon perdu, peut-être que cela signifiait autre chose et qu’elle était sans doute bien plus que son « True Believer ». Peter, d’un geste encore un peu hésitant, lui caressa le visage avant de l’embrasser à son tour durant encore un court instant.

Peter : « Tu n'as cas me montrer l'endroit où tu aimes tant t'entraîner, si tu le veux bien sûr... »

Oui, elle pourrait le lui montrer mais là, maintenant, elle n’en avait pas vraiment envie. Pourtant, elle essayait de se retenir mais le fait d’avoir commencé à céder à certaines de ses envies ne l’avait pas du tout aidé. Elle voulait aller plus loin mais comment faire passer ça sans qu’il le remarque et sans le brusquer aussi, sachant fort que Peter n’était pas du tout habitué à recevoir tant d’amour et de tendresse. Finalement, l’adolescente se dit qu’une petite sortie nocturne ne pouvait pas leur faire de mal, à la condition que l’Ombre ne les suive pas car elle n’avait aucune envie que celle-ci sache où elle s’entrainait. Heureusement, elle avait déjà préparé un cercle de protection contre celle-ci. Il ne lui restait plus qu’à lancer le sortilège de protection quand ils arriveront là-bas. Elle l’avait créé elle-même et elle espérait que ça puisse marcher.

- D’accord, je veux bien te le montrer ! Tu viens !

Elle se leva de son lit, sortit ses converses de son placard et commença à les mettre. Elle attrapa ensuite sa veste et attendit Peter.

Depuis qu’elle était petite, Sandrine pouvait avoir l’air d’être une jeune fille bien élevée et polie, il n’empêche qu’elle était tout de même mi- ange mi- démon et elle avait tendance à n’en faire qu’à sa tête, surtout quand sa mère n’était pas là. Quand le chat n’est pas là, les souris dansent comme on dit et c’était à chaque fois le cas lorsque Freya avait le dos tourné, l’adolescente en profitait ! Là-dessus, elle ressemblait bien à Peter : imprévisible et n’en faisant qu’à sa tête ou ce qui l’arrangeait ! Elle attendit donc que le garçon perdu se prépare pour sortir. A cette heure-ci, ils n’étaient pas censés sortir et ils devaient faire attention à rentrer avant Freya même. Pendant que Peter enfilait ses converses et sa veste, Sandrine surveillait sa montre. Cela allait encore. Il n’était qu’à peine 20h30. Avec un peu de chance, ils pourraient être de retour d’ici trois heures. Une fois le garçon prêt, les deux adolescents descendirent au rez-de-chaussée avant de sortir par la porte de derrière. Une fois dehors, la jeune sorcière aperçut l’Ombre au-dessus de son toit. Elle lui lança un regard sombre, restant méfiante.

Peter : « Ne t'en fais pas, elle ne nous suivra pas tant que je ne lui en donne pas l'ordre... »

Sandrine garda toujours un œil sur l’Ombre qui partit dans une direction opposée à celle qu’ils allaient prendre. La jeune fille se sentit un peu plus à son aise. Elle porta son attention sur Peter qui lui sourit et lui en fit un par la même occasion. Elle eut l’impression que son cœur allait sortir de sa poitrine lorsqu’il lui prit la main, comme si c’était normal entre eux. Mais elle sut se calmer rapidement. Voilà déjà un bon début ! Elle en était certaine à présent : elle lui plaisait aussi et peut-être qu’elle commençait à réussit à l’éloigner de l’influence de l’Ombre. Un petit entraînement ne pouvait donc pas leur faire de tort et si l’Ombre s’en prenait à elle, Sandrine savait exactement comment la repousser : un bon coup de boule de feu dans al tronche et hop, du balai l’ombre !

Peter : « J'ai hâte de découvrir "l'endroit" où s'entraine la sorcière du village... »

Cela eut pour effet de faire rire la jeune fille. Elle n’avait pas vraiment l’habitude d’être considérer comme la sorcière du village mais ne plus être une fille ordinaire lui plaisait.

- Allez, viens, c’est par là !

Elle l’emmena jusqu’à la forêt, prenant soin de vérifier si Winny l’Ourson n’était pas là en jetant un rapide coup d’œil à sa maison, située à l’entrée de la forêt mais il n’y avait personne, ni même de voiture. Parfait ! Il était parti certainement s’occuper de sa boîte de nuit. Sandrine se dit qu’elle devrait peut-être y jeter un œil un de ces quatre mais d’abord, elle devait voir comment c’était réellement une fête de lycéens. Elle continua son chemin, sa main toujours enlacée dans celle de l’éternel garçon. Ils arrivèrent devant une rangée de sapin mais ce n’était qu’une illusion. La jeune fille l’avait créée pour éviter que son coin soit découvert par des mortels un peu trop curieux. Elle passa à travers les arbres, entraînant Peter avec elle et ils se retrouvèrent dans une sorte de petite clairière en forme de cercle, très bien aménagée. Sandrine alluma le feu qui se trouvait au centre et, tenant toujours la main du jeune homme, alla s’asseoir sur l’une des pierres qu’elle avait mise autour du feu de camp, invitant Peter à faire de même.

- Bienvenu dans mon cercle magique ! Tout ce qui se passe ici reste ici ! Enfin, je veux dire que s’il y a des curieux qui passent pendant qu’on est là, on les entendra mais eux, ils ne pourront pas nous entendre ni nous voir !

C’était un sortilège très difficile qu’elle avait mis en place. Il lui avait fallu plus de trois semaines pour réussir à le lancer. Tout autour d’eux, on voyait encore l’illusion des sapins mais cela donnait une belle ambiance.

Peter : « Intéressant. Et je confirme... Tu m'as vraiment l'air d'avoir beaucoup de potentiel. »

C’était déjà un bon début si Peter trouvait qu’elle avait du potentiel. Sans doute ses pouvoirs n’étaient pas si endormis que ça. Après tout, elle s’était aussi inspirée de ce qu’elle avait vu à la télévision comme dans « Merlin » ou encore justement « Ouat » ou les livres « Harry Potter ». Dans tout ce qui était lié à la magie, elle s’en servait pour apprendre, s’améliorer par elle-même. Il lui arrivait donc d’être parfois autodidacte. Tout comme Peter, Sandrine observa à son tour le feu. Elle était toujours calme, même devant un feu qui bougeait un peu trop à cause du vent et cela avait toujours intrigué sa mère. Même l’odeur du bois brûlé, elle adorait. Allez savoir pourquoi ! La jeune fille se rendit compte qu’elle avait encore sa main dans celle de l’éternel adolescent. Décidément, cette soirée promettait d’être belle. Une petite soirée entre amoureux ? On verra bien ! Pour l’instant, cela en donnait l’impression. Et puis, elle n’était pas insensible au charme de Peter, il avait du s’en rendre compte mais elle avait remarqué que lui aussi ne semblait pas être indifférent la concernant, ce qui l’arrangeait bien.

Peter : « C'est donc ici que tu viens t'entraîner la plupart du temps... Sur quel genre de sortilège es-tu en ce moment ? »

Elle en avait un en tête et à vrai dire, c’était celui qu’elle avait utilisé le soir de l’arrivée de Peter mais elle s’en était à nouveau servi pour espionner Stacy par curiosité la veille. Mais elle voyait toujours flou autour de la personne qu’elle espionnait et elle n’entendait que le son.

- Je suis sur un sort que j’ai vu dans une série, enfin elle est finie mais je me disais que ça serait bien d’essayer. Pour l’instant, j’ai pas le même effet. Il suffit que je me concentre sur une personne et je peux savoir ce qui se passe mais je vois flou mais j’entends bien ! J’ai essayé hier sur Stacy mais elle m’a plus donné envie de la frapper celle-là !

D’un autre côté, elle ne mentait pas mais il est vrai qu’elle ne lui disait pas tout. Mais bon, il ne devait pas tout savoir comme lui, il ne lui disait certainement pas tout. Et ça, elle le savait fort bien. D’ailleurs, elle n’utilisait plus sur lui. Elle préférait mieux éviter car elle sentait que ça lui attirerait des ennuis ! Surtout avec l’Ombre.

- Et regardes un peu ça !

Elle braqua ses yeux sur le feu et les flammes devinrent des personnages qui se mirent à danser, comme elle l’avait vu dans « Narnia ». Elle avait en tête la berceuse que jouait Mr Tummus et elle faisait danser les silhouettes enflammées. Sans même faire bouger ses mains ou quoi ce soit. Il lui suffisait de regarder les flammes et sa volonté faisait le reste. Mais ce n’était pas tout. De sa main libre, elle la tendit vers le feu et l’une des flammes vint jusqu’à sa main sans la brûler. Sandrine joua un long moment avec la flamme avant de l’éteindre.

- Le feu ne me brûle absolument pas !

Vu que son arrière-grand-père était connu pour être aussi un dragonnier et que sa grand-mère pouvait se changer en dragon, ce n’était donc guère étonnant qu’elle pouvait maitriser aussi parfaitement le feu lorsqu’elle était calme. En fait, c’était ça le problème avec l’adolescente. Elle contrôlait le feu à la perfection quand elle était calme. En colère, cela devenait imprévisible !

Sandrine vit le sourire de Peter lorsqu’elle lui dit qu’elle aurait bien voulu frapper Stacy. Ce qu’elle lui avait pas dit, c’était que la petite pimbéche avait l’intention de draguer Peter pour s’amuser un peu et ça n’avait pas plu du tout à la jeune sorcière. Heureusement – et c’est un miracle d’ailleurs – elle avait su se maitriser. Elle aura bien sa revanche un jour ou l’autre ! Peut-être même à la fête qui sait ! Puis, elle avait montré un petit tour de magie à Peter et lui montra qu’elle n’avait rien à craindre du feu. Le jeune homme noya son regard dans celui de l’adolescente. Rien à faire, elle ne pouvait pas se lasser de regarder ses magnifiques yeux verts. Ou bien étaient-ils bleus ? Peut-être bleu-vert ! Enfin, bref ! Il lâcha finalement la main de Sandrine pour ensuite se frotter les mains devant le feu.

Peter : « Avec de l'entraînement, tu auras la possibilité de faire de grandes choses avec tes pouvoirs. Seulement, tu vas devoir apprendre en priorité à maitriser tes émotions. Ce qui n'est pas toujours chose facile... »

Elle voyait ce qu’il voulait dire par maitriser en priorité ses émotions : la fois où elle a failli mettre le feu au centre commercial le jour de leur rencontre. La jeune fille écoutait attentivement le garçon perdu qui serra les poings, mains tendues vers le feu qui disparut complétement. Ils se retrouvèrent plongés dans le noir et la demoiselle eut soudain un peu froid.

Peter : « Car parfois... c'est ce que l'on peut ressentir, qui peut donner un certain effet à notre magie. »

Il lui prit à nouveau la main et le feu se ralluma à nouveau mais brûlant encore plus intensément que précédemment, ce que Sandrine remarqua. Cependant, elle ne fit pas attention au sous-entendu du jeune homme. Du moins, pas tout de suite. Le feu brûlait encore plus fort qu’il y a secondes. Le cœur de l’adolescente s’était mis à battre fort, très fort. Comme le feu, elle brûlait … Brûlait de désir pour Peter et elle avait certaines envies qu’elle n’avait jamais eu jusqu’ici. Elle essaya de contrôler cette émotion mais que légèrement. Machinalement, elle se leva et se rapprocha de Peter, ses yeux de braise toujours plongés dans les siens. Heureusement que l’Ombre n’était pas dans le coin, enfin en principe car elle se serait surement mêlée de ce qui la regardait pas selon Sandrine. Cette dernière se mordit la lèvre inférieure avant de poser une nouvelle fois ses lèvres sur celle de l’éternel garçon. Qu’il soit plus âgé qu’elle ou non dans la réalité, elle s’en fichait. Elle passa ensuite sa main libre qu’elle posa sur le visage de Peter. Non, rien à faire ! Elle n’avait pas envie d’être sage ce soir-là !

Alors qu’elle venait de l’embrasser une nouvelle fois, Sandrine sentit la main de Peter se poser dans son dos et celui-ci l’attira tout contre lui avant de se retrouver sur lui. Ce n’était pas une position désagréable et à vrai dire, c’était même plus agréable pour l’embrasser. La meilleure place dirais-je ! Leur baiser devint par la suite plus langoureux et passionné, comme la première fois qu’ils s’étaient embrassés à moins que ce fût plus intense cette fois-ci. Le garçon perdu glissa son autre main dans la longue chevelure brune de la jeune sorcière qui, de son côté, plaça ses bras autour du cou du jeune homme, se collant un peu plus contre lui. L’Ombre n’était pas là pour les embêter, ni les interrompre à tout moment. Il fallait bien en profiter !

Le cœur de l’adolescente battit de plus en plus fort la chamade. De plus, elle ressentait une émotion étrange qui jusque dans le bas de son ventre. Cela lui faisait bizarre comme sensation mais elle adorait ça, en plus de la chaleur qui lui montait à la tête. Si elle ne savait pas qu’il avait déjà eu une histoire avant, elle aurait cru qu’il se laissait conduire par son imagination ou son intuition ou quelque chose dans le genre. Il avait vraiment du avoir pas mal de filles qui sont passées dans ses bras et Sandrine était un peu déçue de ne pas avoir été la première ! Au moins, l’avantage, c’était qu’elle était certaine à présent que Wendy n’y avait jamais été !

Les deux adolescents étaient à bout de souffle quand Peter sépara ses lèvres de celle de la jeune fille. Sandrine essayait de reprendre son souffle mais elle garda les yeux fermés, savourant cet instant avec délice. Un instant où ils n’étaient que deux et sans personne dans les pattes ! Voilà pourquoi elle aimait se réfugier ici. Elle était sure de n’avoir personne pour l’embêter hormis l’autre fois où elle avait croisé Winny l’Ourson ! Les yeux toujours fermés, la jeune fille ne vit pas Peter redonner au feu son intensité de départ d’un simple geste de la main mais elle avait senti qu’il avait retiré l’une de ses mains avant de la remettre contre elle.

Peter : « Même si tu ne crains pas le feu... je m'en voudrais tout de même de brûler toute la forêt... »

Elle ouvrit enfin les yeux pour voir le sourire amusé de l’éternel garçon. Elle aussi sourit. Oui, ça serait con de tout faire cramer pendant leur échange plutôt passionnel. Et puis, Winny l’Ourson ne serait pas content !

- Non, ça serait dommage ! On n’aurait plus d’endroit tranquille !

Par endroit tranquille, elle faisait allusion à l’Ombre qui les surveillait tout le temps quand ils étaient chez la sorcière et cela commençait à la taper sur le système d’être constamment espionnée par une chose qui ne voulait pas voir son emprise sur le jeune homme disparaître mais Sandrine était comme Peter : quand elle avait décidé quelque chose, il était impossible de la faire changer d’avis et elle tenait énormément à Peter pour le voir mourir une nouvelle fois ! Sauf que là, ce serait sans doute pour du bon ! L’adolescente, le sourire toujours aux lèvres, approcha à nouveau ses lèvres de celle du garçon perdu mais se contenta de les frôler, juste pour voir ce qu’il allait faire !

La température commençait à chauffer de plus en plus. Sandrine sentait la chaleur lui monter peu à peu et ce n’était pas qu’à cause du feu derrière elle. Elle s’était mise à frôler les lèvres de Peter avant qu’il ne fasse de même pour la faire languir. Une vraie torture ! Il la caressa également le visage d’une main, ce qui eut pour effet de faire la température de la jeune fille, ainsi que son désir du garçon perdu. Il lui faisait tourner la tête mais elle devait elle aussi lui faire tourner la sienne.

Peter : « Avoues que c'était ton plan depuis le début... m'emmener ici pour ensuite tenter de m'ensorceler... »

Plongeant son regard dans celui du jeune homme, le sourire toujours aux lèvres, elle n’avait, à vrai dire, pas vraiment pensé à ça, ni même à l’ensorceler. Jeter un sort sur un garçon pour qu’il l’aime, ce n’était pas vraiment son genre, même si son petit vœu de l’autre soir avait donné un petit coup de pouce mais sans plus quoi ! Les philtres d’amour n’apportaient jamais rien de bien. Cela finissait toujours mal en général et Sandrine voulait éviter ça !

- A vrai dire, j’avais pas prévu non plus !

Elle remarqua le sourire malicieux de Peter jusqu’à ce qu’il se décida enfin de mettre fin à la torture en déposant à nouveau ses lèvres avec les siennes. La jeune sorcière eut un frisson quand es lèvres de l’éternel adolescent déplaça vers son cou qu’il embrassa délicatement et sensualité. Sandrine commençait vraiment à avoir chaud là et la suite ne l’aida pas non plus ! Peter venait de glisser une de ses mains le long de la jambe de la demoiselle. Ne supportant plus cette chaleur, Sandrine s’écarta rapidement pour enlever sa veste avant de se coller à nouveau contre le garçon. Elle eut l’envie de sentir la peau de celui-ci et fit glisser ses mains sous le t-shirt de Peter. Il avait la peau douce et chaude. Voir brûlante même ! L’adolescente récupéra les lèvres de Peter. Elle eut une idée, qu’elle réalisa immédiatement : embrasser à son tour le cou de Peter. Pourquoi ça ne devrait être qu’elle qui devait avoir ce genre de plaisir. Lui aussi pouvait ressentir ça !

Entre Peter et elle, malgré que ça ne faisait pas longtemps qu’ils se connaissaient officiellement, tout semblait tellement naturel, comme lorsqu’ils avaient regardé un film ensemble. Les gestes étaient venus par eux-mêmes sans qu’aucun des deux adolescents y pensent. Ici, c’était la même chose. Tout était instinctif. Ils ne faisaient que suivre leurs envies, leurs désirs les plus profonds, faisant ainsi augmenter la chaleur de leur corps respectif. C’est que se faire des câlins et avoir les hormones qui commençaient à les torturer, ça donnait chaud ! Peter avait commencé à assouvir ses propres désirs jusqu’à ce que la belle brune vint déposer des baisers dans le cou du jeune homme. Ce dernier retira à son tour sa veste en cuir avant d’attraper le visage de la jeune fille entre ses mains et de l’embrasser langoureusement. Puis, il laissa ses mains redescendre jusqu’à la taille de l’adolescente qu’il caressa. Sandrine prit plaisir de ses caresses et comme depuis le début entre eux, c’est naturellement qu’elle le laissa retirer son haut.  Elle noya son regard dans celui du garçon perdu, le cœur battant de plus en plus vite et se mordit la lèvre inférieure comme pour lui dire de continuer alors qu’il la regarda ensuite tout en détail avant de l’embrasser une nouvelle fois. Sandrine se laissa faire. Elle avait autant envie que lui et ne le cacha pas dans ses gestes. De toute façon, c’était trop tard pour arrêter et puis, au fond d’elle, elle avait su qu’ils iraient plus loin un jour ou l’autre. Par précaution, elle avait demandé à sa mère pour qu’elle prenne la pilule et curieusement, Freya n’avait pas posé de question. Sans doute avait-elle compris que sa fille voulait être prudente maintenant qu’elle avait seize ans et qu’en plus, elle n’avait pas caché à sa mère son attirance pour leur invité.

Peter l’attrapa délicatement et tandis qu’il se leva, il la maintint contre lui, ne lâchant pas une seule fois ses lèvres, ce qui n’était pas pour déplaire à Sandrine. Cette dernière avait passé ses bras autour du cou du garçon et s’agrippait bien à lui, pas pour tomber mais plus pour le sentir contre elle. Puis, elle le laissa l’allonger sur l’herbe, non loin du feu, savourant les baisers sensuels de l’éternel adolescent qui avait désormais les mains baladeuses mais ça ne la dérangeait pas non plus. Elle aussi avait les mains un peu baladeuses et comme il était au-dessus d’elle, elle en profita pour lui retirer son t-shirt pendant qu’il était occupé à parsemer le cou de la jeune fille de baisers. Une fois le t-shirt retiré, elle pouvait la peau chaude de Peter contre la sienne, également chaude et brûlante. Les mains de la jeune sorcière se baladèrent un peu partout sur le corps du garçon jusqu’à passer sous son jeans. La peau de Peter était douce et chaude. C’était agréable à toucher pour la petite brune.

Les deux jeunes gens étaient toujours allongés sur le sol, s’embrassant avec passion et sensualité. Sandrine aimait sentir les lèvres du garçon perdu sur elle. Cela lui procurait un sentiment qu’elle n’avait jamais connu avant. Du désir, du plaisir.. Beaucoup de plaisir. Elle sentait son cœur battre de plus en plus vite et bien que l’air devait être frais, elle avait plus chaud que froid et cela était due aux caresses et aux baisers de Peter. Le cadre pouvait être parfait : de la douceur, du romantisme, un lieu magique … Et pas d’ombre pour venir tout mettre à l’eau ! C’était parfait pour la jeune fille ! L’éternel adolescent avait toujours été le premier pour elle : le premier garçon à être entré dans sa vie, à avoir eu une influence sur elle, son premier baiser et à présent, sa première fois ! Autant dire qu’il avait réellement une grande importance pour la jeune sorcière. Et puis, depuis leur jour de leur rencontre, tout s’était vite passé entre eux, si vite mais de façon si naturelle ! Comme si leur destin était lié l’un à l’autre et qu’ils s’étaient enfin trouvés.

Le jeune homme glissa ensuite ses lèvres jusqu’à la poitrine de la sorcière qu’il embrassa, même à travers le soutien-gorge de la demoiselle avant de caresser dès qu’il récupéra la bouche de celle-ci. Elle plongea à nouveau son regard dans celui du garçon qui brûlait de désir pour elle. Puis, il s’écarta pour retirer le pantalon de l’adolescente et le sien avant de revenir rapprocher leurs deux corps l’un contre l’eau. Sandrine pouvait sentir la peau de Peter aussi brûlante que la sienne et elle se colla un peu plus contre lui. Les mains du garçon se mirent à caresser le corps de la demoiselle, de sa poitrine jusqu’à l’entre ses jambes. De son côté, elle passa ses mains dans son dos, le lui caressant avec tendresse avant de faire descendre à nouveau ses mains vers le bas. Elle prenait goût à sentir les fesses du jeune homme et ça l’amusait un peu à vrai dire. Mais elle voulait aller plus loin et elle ne se gêna pour essayer d’enlever le caleçon de l’éternel adolescent et avec l’aide d’un de ses pieds – elle avait su retirer ses baskets entre-temps – elle réussit enlever le garçon. Il se retrouva donc rapidement nu comme un vers mais ça n’embrassait pas Sandrine. Elle qui était encore en sous-vêtements …