Désormais, il était impossible de faire marche arrière, autant que la jeune brune était bien dans les bras de l’éternel garçon. Il ne le savait pas ou ne pouvait peut-être pas s’en rendre compte mais il lui faisait un de ces effets. Depuis le temps qu’elle rêvait de lui, sans pouvoir lui mettre un visage hélas, elle n’aurait jamais cru qu’elle se retrouverait un jour – ou plutôt un soir – dans les bras de ce dernier, sur le point de perdre sa virginité ! Le bonheur total ! Il devait vraiment être spécial pour qu’elle n’ait jamais cessé de croire en son existence, de vouloir toujours aller au Pays Imaginaire ! Elle prenait beaucoup de plaisir sous les caresses et les baisers du jeune homme, même si elle savait qu’à la base, c’était un adulte ayant retrouvé l’apparence d’un adolescent. On dit que le plus important, ce n’était pas la beauté extérieure mais la beauté intérieure. Quoique la beauté extérieure, ça peut aider aussi parfois !

Au fil des minutes qui s’écoulèrent, les deux adolescents se retrouvèrent peu à peu dévêtus. Peter fit pivoter Sandrine en faisant en sorte qu’elle se retrouve au-dessus de lui, ce qui ne déplut pas à la jeune fille. Elle sentit encore plus le corps de Peter contre elle et c’était même mieux pour lui déposer des baisers dans le cou, chose qu’elle commençait à prendre goût. Le garçon perdu lui retira pendant ce temps son soutien-gorge. Il ne restait plus qu’un seul bout de tissu sur la demoiselle et il ne resta pas longtemps qu’un petit vêtement à lui enlever. L’adolescente soupira de plaisir à chaque caresse du jeune homme. Elle en oublia même l’heure tardive, ne pensant plus à sa mère qui n’allait certainement plus tarder à rentrer. Heureusement, ils avaient de la chance, Freya n’était absolument pas pressée de rentrer. Elle avait une grande confiance en sa fille et puis, elle avait bien remarqué qu’elle avait besoin de vivre sa vie de femme aussi.

Peter joua encore un peu du rapprochement entre leurs deux corps, faisant ainsi monter le désir de la sorcière pour lui. Elle avait vraiment envie d’aller plus loin et comme s’il avait entendu ses pensées, il la fit à nouveau pivoter, se retrouvant à nouveau au-dessus d’elle. Il lui caressa les cuisses, puis les jambes avant de passer sa main entre ses jambes et de retirer le dernier tissu qu’elle avait sur elle. Ils étaient complétement nus à présent. Le cœur de la brune battit plus vite, encore plus vite. Leurs lèvres se frôlèrent, leurs regards se croisèrent et un sourire se dessina autant sur le visage de Peter que de Sandrine. Elle lui caressa le visage avant de capturer ses lèvres et passer ses jambes autour des hanches du garçon perdu.

Sandrine n’aurait jamais cru qu’un jour, elle perdrait sa virginité à peine quelques mois qu’elle ait rencontré un garçon et pas n’importe quel garçon : Peter Pan. Tout était si naturel entre eux, si … magique ! Ils avaient un lien très fort mais la jeune fille était incapable de savoir quelle en était la nature exacte. Elle n’avait jamais ressenti ça pour un autre garçon avant. Au fond d’elle, elle savait que c’était LUI et pas un autre qui lui fallait ! Ils étaient nés pour être ensemble ! C’était ce qu’elle ressentait au plus profond d’elle-même.

Maintenant que les deux adolescents n’avaient plus le moindre bout de tissu sur eux, Sandrine pouvait sentir le désir du garçon pour elle. Oui, il la désirait comme elle le désirait ! Cela donna un petit sourire à la belle sorcière. Cela voulait dire pour elle qu’il pouvait encore ressentir des sentiments. Pas comme dans la série apparemment. Leur corps se frôla pendant encore un petit moment jusqu’à ce que Peter pénètra en elle. Au début, ce fut douloureux étant donné que c’était la première fois pour la jolie brune. Elle s’agrippa d’ailleurs à son partenaire, faisant une petite grimace suite à la douleur mais le garçon perdu se montra doux et très délicat avec elle, faisant d’abord de lents va-et-vient, gardant le même rythme. La douleur disparut peu à peu et Sandrine pu enfin profiter de ce cadeau. D’ailleurs, elle commença à prendre du plaisir et elle se mit à suivre le mouvement du jeune homme avec son bassin. Son cœur s’accéléra de plus en plus et la chaleur lui monta progressivement à la tête.

Elle ferma de temps en temps les yeux, pour mieux savourer ce que Peter lui offrait. C’est sûr qu’elle se rappellera de sa toute première fois. D’ailleurs, l’éternel garçon accéléra le rythme et la belle brune se colla encore un peu plus à lui. Alors que l’adolescent plongea ses lèvres dans le cou de la jeune fille, celle-ci passa une main dans les cheveux du garçon, tandis que l’autre s’avança vers les fesses de son partenaire. Elle serra encore plus ses jambes qui se trouvaient autour des hanches de Peter.

Leurs mouvements se firent plus rapides, leurs échanges plus intenses et passionnés. Sandrine poussait parfois des soupirs de plaisir entre chaque respiration. Elle lui caressa le haut et le bas du dos, les fesses … chaque partielle de peau aussi qui était aussi chaude que la peau de la demoiselle. Il lui faisait du bien et elle n’aurait jamais cru que c’était aussi bon !

Sandrine prenait un véritable plaisir sous les baisers et les caresses que lui offrait Peter. La chaleur commençait à lui monter à nouveau à la tête tellement que ça lui faisait du bien. Un moment, elle ressentait comme une espèce de chatouillement plutôt agréable et cela eut pour effet à ce qu’elle réclame encore et encore. Cela lui en fit presque perdre la tête et si sa tête avait vraiment tourné, elle l’aurait certainement perdue. La jeune fille eut autant de passion et de sensualité que le garçon, ce dont elle ne s’en rendit pas vraiment compte mais si cela lui arrivait un jour, elle en serait surprise. Cependant, bien qu’il s’agisse de sa toute première fois, elle essayait de mettre dans ses gestes tout l’amour qu’elle éprouvait pour Peter, l’envie de le rendre heureux, sachant qu’il n’avait pas eu une vie facile avant qu’il ne devienne Peter Pan. Elle ne voulait qu’une chose : son bonheur avant le sien. Mais elle était tout de même heureuse elle aussi, elle qui avait toujours rêvé de lui, qui avait rêvé secrètement de goûter aux lèvres de l’éternel garçon sans trop se l’avouer à elle-même.

Elle prenait goût aux baisers dans le cou qu’il lui faisait, même si ça lui faisait parfois un peu chatouille mais c’était agréable comme sensation. De temps en temps, elle croisait son regard, rempli de désir et de passion pour elle. Elle espérait qu’il voyait la même chose dans ses yeux à elle ! Qu’il voit à quel point elle l’aimait, comme une folle ! Quand ce ne t’était pas lui qui capturait ses lèvres, c’était elle, passant parfois ses bras autour du cou du garçon avant de balader ses mains sur son dos, caressant par moment ses fesses et ça, ça l’amusait de lui caresser les fesses de Peter. Pour une fois qu’elle pouvait toucher les fesses d’un garçon, elle n’allait pas s’en priver !

Elle aurait voulu que la nuit ne s’arrête jamais mais tout le monde sait bien que toute bonne chose a toujours une fin et il fallait en profiter un maximum avant que ça ne s’arrête. Ce qu’elle faisait d’ailleurs ! Au fond d’elle, l’adolescente espérait qu’il ait encore d’autres nuits. Un cours instant, Peter vint nicher une nouvelle fois son visage dans le creux du cou de la belle brune mais il y resta un moment ainsi, y compris lorsque tout fut fini. Pour Sandrine, ce fut un moment … magique, inoubliable ! Même si le début fut un peu douloureux, la suite lui restera en tête pendant de nombreuses années. Elle s’en souviendra de sa première fois et avec Peter Pan en plus ! Quelle fille n’a-t-elle jamais rêvé de ça ?

La jeune fille dut attendre plusieurs minutes avant de récupérer son souffle. Son cœur battait encore vite mais il commençait à reprendre peu à peu un rythme normal. Quant à Peter, il resta toujours dans la même position, la tête dans son cou, tout contre elle. La sorcière lui caressa alors les cheveux avec tendresse, entourant le cou du jeune homme de ses bras. Soudain, elle sentit quelque chose de mouillé dans son cou.

- Petit garçon pourquoi pleures-tu ?

Elle se rendit compte, mais trop tard, qu’elle venait de prononcer les premiers mots que Wendy avait dit dans le livre lors de sa rencontre avec le garçon perdu. Cela n’empêcha la jolie brune de caresser les cheveux de celui qu’elle aimait.

Les deux adolescents restèrent un moment l’un contre l’autre, Sandrine en dessous de Peter et qui caressait les cheveux du garçon. Ce dernier se releva peu après, du moins redressa la tête et plongea ses beaux yeux dans ceux de la jeune fille. En cet instant, elle se sentait bien, heureuse et se sentait … aimée par le seul garçon qui comptait le plus au monde pour elle : Peter.

Peter : « Je crois que... »

Elle vit bien qu’il ne savait pas quoi dire. Que pourrait-il dire sur quelque chose qui était nouveau pour lui quoique c’était aussi nouveau pour la belle brune. Elle le laissa lui caressa le visage, continuant à l’observer avec douceur et amour. Oui, elle était amoureuse de lui, follement amoureuse de lui et tout ce qu’elle voulait, c’était qu’il soit heureux et qu’il se sente bien, qu’il puisse avoir tout ce qu’il n’avait jamais pu avoir dans son ancienne vie avant de devenir Peter Pan.

Peter : « ... Je n'ai rien ressenti d'aussi fort depuis un bon moment. Je me sens vraiment bien avec toi. »

Un grand sourire s’afficha alors sur les lèvres de Sandrine. Elle avait réussi à le rendre heureux, rien que lui donnant tout l’amour qu’elle avait pour lui et qu’il n’avait jamais eu. Le garçon perdu la regarda un instant avant de venir s’allonger à côté d’elle et de faire reprendre le feu qui commençait à s’éteindre doucement. Ils n’avaient pas pris le temps d’y faire attention, trop occupés à se faire du bien l’un à l’autre. Même si la chaleur revenait peu à peu, Sandrine se blottit tout contre Peter, sentant ainsi à nouveau sa peau contre la sienne. Elle plongea son regard dans le sien, lui caressant à son tour son visage. Elle aussi était bien avec lui. Elle qui avait grandi sans son père, elle avait remplacé cette absence par la présence d’un petit garçon ne voulant pas grandir, un petit garçon qui pouvait la comprendre. Du moins, dans ses jeux d’enfant ! Mais dans al réalité, cela pouvait aussi être le cas. Sans le quitter des yeux, elle l’embrassa tendrement avant de fermer les yeux. Ce baiser ne dura que quelques minutes mais comme les autres, il était très agréable.

- Moi aussi je me sens bien avec toi ! Je … Je ne pensais jamais vivre ça avec toi bien que j’avoue que j’en rêvais beaucoup !