Il était une fois un petit prince sur une planète...
Est-ce que ça signifie qu'il n'y a pas de prince sur d'autre planètes ou bien qu'il n'en existe aucun petit ? Ou encore qu'il n'y en a jamais eut qu'un seul, une fois ? Ce serait absurde de penser que dans tout l'univers il n'y ait qu'une seule planète avec un petit prince. Je ne commencerais donc pas mon histoire par « il était une fois », ce serait vous mentir et il n'y a que les adultes qui mentent.
On me nomme Petit Prince parce que je suis petit et que je suis un prince sur ma planète. Un ami un jour m'a dit que le champ de blé lui rappelait mes cheveux. Ils sont bouclés et dorés. Pas comme le soleil ni comme le miel mais comme le blé. Mais cela ne vous apprendra pas qui je suis. J'aime sentir le vent sur mon visage, j'aime observer les couchés de soleil plusieurs fois par jour lorsque je suis triste, ma couleur préférée est le rouge, j'aime rencontrer de nouveaux amis et par dessus tout j'aime ma rose, celle que j'ai apprivoisée et qui m'a apprivoisé. Elle est belle, c'est la plus belle fleur qui m’ait été donné de voir ! Elle est pour moi unique au monde et pourtant n'importe qui d'autre vous dira qu'elle ressemble à toutes les autres roses. Sur ma planète je vis seul, enfin presque seul. J'ai trois volcans dont un éteint mais je le ramone quand même, on ne sait jamais. J'ai aussi ma rose que je protège contre le vent et le froid puis il y a mon petit mouton dans sa boîte. Il est un peu timide, il n'aime pas trop sortir. Il a une muselière pour l'empêcher de manger la rose mais mon ami a oublié de dessiner la lanière pour l'attachée au mouton. Il ne la porte donc jamais. Mais il est sage et lui aussi aime la fleur. Il est gentil mon mouton, il ne mange pas ma rose, c'est sans doute parce qu'elle lui parle. Elle lui raconte combien elle est belle et importante. Elle est un peu vaniteuse et elle aime qu'on l'admire mais c'est ma rose et je l'aime.
Ma planète n'est pas très grande mais je ne suis pas très grand moi non plus. Un jour je suis partis de ma planète. J'en ais visité d'autres et j'ai rencontré des gens très bizarres. C'est parce que ce sont des adultes. Ils font des choses inutiles en prétextant que c'est sérieux. Puis je suis aller sur Terre. Là j'ai fais la connaissance d'un serpent jaune qui ne parle que par énigmes, des milliers de roses semblables à la mienne mais si différentes, un renard que j'ai apprivoisé et qui m'a apprivoisé et un humain, un adulte qui m'a dessiné le mouton dans la boîte pour que je l'emmène sur ma planète.
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Un an après mon arrivée sur Terre je suis repartis. C'est le serpent qui m'a injecté son venin pour que mon esprit reparte vers ma planète. Mon corps était trop lourd pour le voyage. Il m'a suivit le lendemain je pense parce que quand je me suis réveillé j'étais dedans. Depuis j'ai un peu grandis puis, un jour, je suis retourné sur Terre, juste pour voir comment c'était devenu. Je suis monté sur le dos d'un papillon géant, Durant son enfance il avait été une minuscule chenille et tout le monde se moquait de sa petite taille. Il a alors commencé à manger et à manger jusqu'à devenir gros, vraiment très gros. Alors son ventre à explosé en milliers de feux d'artifices et il est devenu un gigantesque papillon, beau et grand. Ce beau papillon m’amena donc dans le ciel puis sur Terre. Il me donna un sifflet pour le rappeler quand je voudrais rentrer. J'ai passé plusieurs jours sur Terre. J'ai revu le renard, mon renard. Il avait à présent une femme et trois enfants. On a beaucoup parlé lui et moi. J'ai ensuite rencontré d'autres amis, des personnes intéressantes et d'autres ennuyeuses, des personnes très gentilles et d'autres cruelles. Puis j'ai été tué. Oui comme ça, tué. Un coup de feu dans la poitrine et je me suis écroulé au sol pour la deuxième fois sauf que cette fois-ci je n'étais pas dans le désert. Mon corps à fait un bruit sourd en tombant et je crois bien que ça m'a brisé un os ou deux. Je crois que la Terre n'est pas un endroit pour moi. Ma rose m'a manqué à cet instant la, plus que jamais. Mes trois volcans aussi et mon mouton dans sa boîte. J'ai commencé à avoir froid, terriblement froid. Mon corps se vidait de son sang. J'étais mort mais j'ai l'impression que je ne l'étais pas vraiment. J'ai des souvenirs de ce qu'il s'est passé, comme si j'avais été la sans vraiment être la. C'est peut-être mon esprit qui a vu tout ça, je ne sais pas.
Mon assassin a voulu cacher mon corps. Je suis petit mais je crois que je ne rentre pas dans une boîte. Je ne suis pas un mouton moi, je suis un petit prince. Il m'a alors découpé en morceau pour me mettre dans des sacs différents. Il m'a ensuite jeté à la poubelle, comme si j'avais été une poupée usée. Il n'y a que les adultes pour faire ça. Les enfants eut gardent les poupées parce que même usées elles ont une histoire à raconter. On ne jette pas un ami même s'il est vieux. Plus tard c'est un autre adulte qui m'a retrouvé. Je crois que l'odeur l'a aidé à me retrouver. Je commençait tout doucement à devenir pourri je pense. Ce monsieur m'a amené chez lui, du moins ma tête qui était encore en très bon état. Il a suivit des pierres gris qui reliaient la rue à sa maison, un manoir un peu lugubre. Il m'a amené dans une pièce bizarre avec pleins d'instruments étranges. Il a commencé ensuite a me recoudre à d'autres morceaux d'autres personnes. Il a ensuite enfourné un cœur neuf dans ma nouvelle poitrine et à tenté un massage cardiaque pour me ranimer, mais en vain. Le corps resta inerte et je ne parvenait pas à respirer. Il a essayé plusieurs fois mais toujours rien. Finalement il m'a relier à du métal pour attirer la foudre sur moi. Il faisait vraiment mauvais dehors et un éclair est apparut dans le ciel, touchant le bout de métal en haut et passant dans les files jusqu'à moi. Mon corps à tressaillit mais je ne respirait toujours pas. Il m'a crut définitivement perdu et à décidé de jeter mon corps en partie brûlé. Il m'a enterré dans un endroit peu fréquenté. Un marais je pense. C'est alors que mon corps à commencer à prendre vie à nouveau. Il n'était plus la, il était partit depuis un moment. La boue m'a aidé à soigner mes brûlures mais j'avais encore pleins de cicatrices.
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Quand je me suis réveillé j'ai essayé de retrouver quelques repaires. J'avais mal, affreusement mal à toutes ces cicatrices mais ça allait. La balle dans mon cœur avait été pire. J'ai marché, essayant de retrouvé l'homme qui m'avait reconstruit et ramené à la vie, juste pour le remercier et lui dire que ça avait marché. Je suis passé près d'un ruisseau. J'avais la bouche sèche, je me suis alors baissé pour boire et c'est la que j'ai vu mon visage. J'avais des cernes noires sous les yeux et des cicatrices sur le visage et le cou. J'étais devenu affreux, horrible ! J'ai alors essayer de hurler mais tout ce qui est sortit de ma bouche était une sorte de grognement bizarre. Un monstre, j'étais devenu un monstre ! Comment avait-on put me faire ça ? Mon rire quelques fois encore fort enfantin avait disparut pour laisser place à.... ça ? Un vulgaire grognement ?